SOGETI FRANCE-CAPGEMINI OS/OSE

Flash CE ATS-INFRA

janvier 2017

Lundi 6 février 2017, par Marrychka // ATS-INFRA

◊ LES VŒUX, ÇA COÛTE PAS CHER :

La réunion du CE du 19 janvier a commencé par les vœux de la direction pour cette nouvelle année. Grand Merci ! Mais sachez mesdames et messieurs de la direction que pour la partie professionnelle, il ne tient qu’à vous que nous passions une bonne année 2017... Un petit coup de pouce sur l’enveloppe salariale montrerait votre bonne volonté mais surtout en ayant un réel rattrapage salarial, pour qu’à travail égal nous ayons un salaire égal, ainsi qu’un loyal et constructif dialogue social et enfin un véritable respect du personnel et de ses instances...
Malheureusement la première réunion CE de 2017, nous a une fois de plus démontré le contraire, par des documents non remis ou remis le matin même aux élus, des invités non inscrits à l’ordre du jour, des questions des élus non retenues, des réponses évasives ou expéditives prétextant le manque de temps...
Alors, à vos vœux nous vous répondons que cette année risque d’être encore pour nous une année de luttes !


◊ « PETITS SITES » OU « EROSION NATURELLE » : Oui, « érosion naturelle » a été la nouvelle expression employée par la direction durant le CE du 19 et le CE extra du 20 janvier. Ce que nous a annoncé la direction c’est qu’elle ne veut pas investir, ni développer les petits sites ou « sites en appui » c’est-à-dire qu’elle ne veut pas augmenter les effectifs, elle va laisser faire « l’érosion naturelle »… C’est tout un programme ça ! Le DRH M.Pauquet ne comprend pas notre agacement. Tout est une question d’opportunité et d’équilibre entre les sites, ajoute-t-il. Mais surtout n’allez pas dire que la direction veut fermer les petits sites. Avec ça, débrouillez vous pour décoder. Quand la direction parle de petits sites, elle parle de site de plus de 100 salariés comme Pau, Guyancourt, St Cloud… Durant le CE, Pau a été le site le plus donné en exemple avec ses 95 salariés. A Pau, il ne faut pas développer, ni embaucher mais aisser mourir, d’où « l’érosion naturelle ». Mais ô grand jamais ne parlez de fermeture de site, on n’a jamais dit ça ! Si c’est pas du langage de faux-jeton ça ! Quand on veut fermer un site, on ne s’y prend pas autrement. On n’investit plus et on n’embauche plus et au fur et à mesure des départs des salariés, les contrats partent … Si « l’érosion naturelle » est soutenue, voire programmée, c’est une destruction du site assurée sur la durée et il s’agit donc d’une « érosion provoquée » ! Certains d’entre nous on déjà connu ce genre de discours face au site de Quimper ou d’Echirolles et nous espérons que l’amnésie n’est pas la nouvelle maladie des salariés . M.Pujaltuche nous a soutenu « qu’on peut perdre 1 petit site mais pas 15 !!! On peut perdre 2 petits sites, mais pas 15 !! A la rigueur on peut perdre 3 petits sites, mais pas 15 !![…] on peut perdre 14 petits sites, mais pas 15 !! On peut perdre 15 petits sites, mais pas 15 !! Ah bah si en fait on peut ! »... Plus sérieusement vous pensez vraiment que notre avenir les tracasse ? Quand M. Hermelin s’augmente de 18 %, quand le groupe achète plusieurs millions d’actions Capgemini pour les détruire ensuite afin de faire grimper la valeur de l’action, quand le grand modèle du groupe est l’Inde, exerçant ainsi un dumping social, mettant en concurrence les salariés de France avec les salariés de l’Inde… Comment faire comprendre à notre chère direction que nous prendre pour des lapins de 6 semaines, c’est irrespectueux ?
◊ REORG OU MÉTHODE COUÉ : PAS D’IMPACT ! : La réorganisation des centres de services (CDS) a pour but de faciliter le travail entre Sogeti France et Capgemini OS au niveau INFRA. Voilà ce que nous annonce la direction en CE. Mais le lendemain au CE extra, le ton change, M.Pujalte semble pressé. Il y a 2 réorganisations à présenter en moins de 4 heures. La direction met le paquet dans la présentation, Sogeti France est en force, va falloir faire passer la pilule. La réorganisation des centres de service va se faire sur l’INFRA, en 3 centres de service, Cherbourg pour Areva, Chambéry-Montbonnot pour les divers clients et Pessac-Toulouse pour les clients dédiés. 3 centres principaux qui doivent s’appuyer sur les autres « petits sites ». Rappelez-vous, été 2015, le projet Marceau c’était pour rapprocher Sogeti et Capgemini, M.Bonnard directeur de Sogeti devenait le directeur de l’INFRA (CAP OS + Sogeti France). Ensuite, toujours en été 2015, vient le Projet Rally ou Supply Chain, c’était pour entrer dans la globalisation, la World Company, puis en août 2016, fallait se défaire de Supply Chain car trop mondial pas assez local...Aujourd’hui c’est du global mais géré par du local pour se calquer sur le schéma Indien. C’est simple, mais vous faîtes exprès de ne pas comprendre. C’est pour le bien des salariés car ils se plaignent de l’éloignement de leur chef. M.Pujalte a appris un nouveau mot « taxonomie » et l’a répété plusieurs fois durant ce CE extra, « on conserve le modèle mais on taxonomise » ça lui fait du bien de le dire ! C’est simple à comprendre, c’est pour avoir plus d’efficacité, plus de liens entre opération et hiérarchie et le tour est joué...Et comme d’hab’ : AUCUN IMPACT ! Difficile d’y croire, quand on sait que les équipes Cap OS vont être managées par Sogeti... Et après l’érosion, la fusion « naturelle » ?
◊ LA NOUVELLE « FORCE DE VENTE » : C’est l’évolution de l’adressage commercial, avec ça vous avez tout compris. En fait, les commerciaux de Sogeti France vont travailler par secteur et non plus par région . Les différents secteurs seront l’énergie, la communication, les services, la finance et l’industrie. Car vous comprenez à Chambéry, il n’y avait pas de commercial et on a perdu les Salins du midi… bon c’est vrai, l’argument fait tache mais c’est le seul qu’ils ont donné … Les commerciaux étaient tous sur les gros comptes. Maintenant il va falloir se diversifier, avoir des petits comme des gros comptes et réussir à démarcher la grande distribution ! Mais on ne va pas demander à un commercial de Nantes de prospecter sur Nice donc aucune crainte et il n’y aura donc pas d’impact pour les commerciaux ! Et bien avec ça, on a tout compris et juré-craché on vous croit sur paroles … Donc pour résumer : AUCUN IMPACT, un changement mineur et rien à voir avec la réorganisation des centres de services. Vous y croyez ?
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Les chiffres :
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On fait dire ce qu’on veut aux chiffres et la direction est championne pour utiliser la sémantique adéquate…

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SAFRAN-ORION : La perte du contrat Safran et l’offshorisation du client total fait que des salariés se retrouvent sur la touche, la direction appelle cela le « bench ». Donc pour la direction la fin Safran et de Total va créer un « bench tampon » … Elle parle quand même de 132+50, soit presque 200 salariés !!

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SITA : Bonne nouvelle pour les salariés qui perdaient le contrat Sita ainsi que les astreintes. Nous avons réussi à négocier un accord afin de limiter la casse financièrement pour la vingtaine de salariés. Comme quoi tout arrive…

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MyExpenses : Encore une bonne nouvelle, à la demande des élus, la surcharge de travail pour les assistantes dûe à la mise en place du nouvel outil fin 2016 va être récompensée par une prime...

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Site des Activités Sociales et Culturelles :Démarrage difficile mais enfin nous avons un site internet commun pour toutes les entités du CE ATS-INFRA. Les élus majoritaires se félicitent et sont heureux de sa mise en place. Mais quand nous posons la question sur le défaut de sécurité, oui le site n’était pas en https durant une journée, nous passons pour des casses-pieds. Pourtant, il est important d’informer les salariés qui se sont connectés durant cette première journée de modifier leur mot de passe. Bon, on réussit à se faire entendre, un message sera mis sur la page du site...Mais pourquoi mettre en cause des professionnels comme ProwebCE ? c’est vrai ça, nous voyons vraiment le mal partout...

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Evaluation-EDP-CED : Nous voilà apaisés, les salariés des différentes entités sont tous évalués, enfin presque ... Y’a toujours des retardataires. Bref la remise des résultats se fera entre début février et mi-mars, ça nous rassure, nous avions peur d’être oubliés.

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Augmentation–NAO : 3 réunions et puis s’en vont ...oui depuis fin 2016, nous réclamons une quatrième réunion mais toujours rien à l’horizon. La direction impose ses miettes et se vante d’un dialogue social digne d’une grande entreprise. Le mot est lâché « notoriété », faut savoir que votre augmentation dépendra de « votre notoriété »…Les petites gens, les besogneux, CIRCULEZ ! Délit de « sale gueule » assuré !

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